Cet atelier propose de réfléchir aux usages multiples du vocabulaire esthétique et discursif de la modernité, du moderne et du modernisme par les artistes, les critiques et les historiennes et historiens de l’art depuis le continent africain. En revenant sur la plasticité de ces termes, dans une période comprise entre 1920 et 1980, cet atelier amorcera une dynamique collective afin de se saisir des questions de narratif, de traduction, de restitution de la parole des acteurs et actrices, en mobilisant les sources vernaculaires (archives, presse, littérature, récits oraux) ou, paradoxalement, leur absence.
En partenariat avec la Fondation Maison des sciences de l’homme
Comité scientifique
Ruth Colette Afane Belinga (Institut des Beaux-Arts de Foumban, université de Dschang), Claire Bosc-Tiessé (INHA), Coline Desportes (INHA), Jean Kamba (chercheur indépendant), Lola Mirti (INHA), Pauline Monginot (INHA), Aline Pighin (CESSMA), Cédric Vincent (École supérieure d’art et de design de Toulon)
Parmi les intervenants et les intervenantes
Audrey Boucksom (AfricaMuseum, Tervuren), Margaux Lavernhe (CRAL), Peter Mark (université Wesleyenne, Middletown), Coline Perron (LinCS), Diana Salakheddin (université de Gand), Marie-Adeline Tavares (Institut des mondes africains, CNRS ∕ IRD)
Programme de recherche
« Vestiges, indices, paradigmes : lieux et temps des objets d’Afrique (XIVe – XIXe siècle) » (domaine Histoire de l’art du XIVe au XIXe siècle)
Prix:
2 rue Vivienne, Paris
8 décembre 2023