Une soirée mobilisée par la jeune création, comme l’a toujours été le pédagogue émérite Péter Eötvös. À côté de sa musique soliste chambriste et d’une œuvre écrite à la mémoire de l’altiste Christophe Desjardins, trois créations d’une jeune génération très en vue. Bastien David, pour la première fois à l’Ircam, explore dans Bec et ongles le chant indocile d’un violon et les possibilités offertes par l’acoustique distribuée. Matteo Gualandi poursuit sa poétique singulière, nostalgique et futuriste. Enfin Sarah Nemtsov, très proche de la poésie contemporaine et qui vient d’entrer dans le monde opératique avec Ophelia. Sa création, Keter (couronne), emprunte son titre à la Kabbale, évoquant « la plus cachée de toutes les choses cachées ». « Je voulais un son terreux, avec de la poussière et de la saleté, de la boue, des pierres, une matière organique d’un autre sol que celui sur lequel on vit. »
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